En 2019, la Région wallonne – sur base d’une étude juridique menée de manière très participative en 2018 – a publié un nouveau décret sur l’habitat léger (ou l’habitation légère).
L’occasion pour ceux et celles qui vivent en habitat léger de voir leur habitat « reconnu ». Un hip hip hip de joie pour les trois familles de l’habitat léger (les « alternatifs », les habitant.e.s permanent.e.s, les gens du voyage).
Cinq années se sont écoulées depuis et, à la demande d’Habitat et Participation, Vincent Wattiez pour le RBDL et David Praile pour le RWDH, deux réseaux pour le Droit à l’Habitat en Région wallonne, ont analysé les retombées pas toujours aussi positives que souhaitées de ces « avancées » juridiques.
Leur constat, se ralliant ainsi à d’autres analystes, est que « les acteur·ices minoritaires produisent des nouveaux usages, disqualifiées jusqu’à ce qu’iels puissent être récupéré·es et recyclé·es par les acteur·ices majoritaires ».
Que ce soient les pouvoirs publics, le secteur associatif ou le secteur privé, chacun s’est approprié le modèle… pour le meilleur et pour le pire. Cette analyse pose la question du rapport à la norme sociale et culturelle dans notre société, pour proposer, ensuite, quelques balises pour un futur plus « radieux ».
L’analyse est disponible en format PDF : 1er Bilan après 5 ans.
Le texte original est sur le site du RBDL (Réseau Brabançon pour le Droit au Logement) ici
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