Notre définition de l’habitat léger

L’appellation «Habitat Léger» rassemble une diversité de formes et de visions.

Le mémorandum de l’habitat léger a répertorié une série de critères objectifs que l’on peut résumer par le poids léger de l’habitation (et donc son absence de fondation), sa petite taille, son moindre coût et la possibilité de le construire par ses propres moyens.

L’acte de définition doit permettre de légaliser toutes les formes d’habiter et d’habitat.

Pour cette raison nous préférons considérer les notions d’«HabitER» et d’«HabitAT» comme un ensemble avec un penchant pour certains d’entre nous pour prendre en compte le choix de vie plutôt que les murs.

Partant de cette notion d’«Habiter», nous sommes mieux à même de prendre en compte des initiatives proches qui s’inscrivent également dans le mouvement de reconnaissance de son «Habiter», comme par exemple la cohabitation, l’habitat mobile, etc.

De plus, considérer l’«Habiter» fait implicitement référence à la résidence principale, c’est à dire le lieu où l’on vit effectivement, et écarte de fait la seconde résidence et la cabane de pêcheur.

Nos rencontres au fil de ces derniers mois nous ont amené à réaliser que l’Habiter Léger concerne finalement un large éventail de populations : qu’il s’agisse d’alternatives militantes, de zones de loisirs abandonnées par le secteur du tourisme, chez l’habitant, de démarches individuelles développées par une classe moyenne, des parcs et domaines, etc.

En résumé, notre souhait est d’élargir notre définition à d’autres formes d’«Habiter» et à toutes les personnes qui se battent pour la reconnaissance sociale et légale de leur «Habiter hors normes» en tant que réponse satisfaisante à leur situation de vie.